Pour Shorai, s'était comme si on lui avait coupé les deux bras. Il avait attendu ce moment avec tant d'impatience pour finalement se faire tasser et ignorer complètement par une autre de ses partenaires de classe. Avec le temps, il en avait développé une habitude, mais cette fois, il avait vraiment eut envie de peindre...
Son pinceau tout neuf glissa entre ses doigts, et sans que personne ne le remarque, tomba sans bruit sur le sol. Après tout, deux de ses équipiers étaient complètement désintéressés par l'activité et l'autre, la Chiyuki, prenait trop de plaisir à haïr son cousin pour s'apercevoir de la tristesse qu'elle avait causé chez l'orphelin. D'un pas las, il s'éloigna du mur maintenant rouge et se débarassa de son joli habit, le laissant trainer derrière lui. Comme à chaque semaine, le vendredi après-midi n'apportait que douleur chez un jeune garçon qui peinait toujours à se faire remarquer. Il entreprit d'aller vivre sa déception chez lui, ne prenant pas la peine d'avertir Yumaki-sensei, qui lui-même devait être habitué aux disparitions de Shorai.
À toutes les fois...
Pourquoi l'avait-on inciter à aimer et vivre de passion s'il était condamné à vivre le deuil de ces dernières?